Depuis le début de l’année, quatre propositions de loi visant à instaurer une aide médicalisée active à mourir par injection létale ont été déposées à l’Assemblée Nationale ou au Sénat . La SFAP, Société Française d’Accompagnement et Soins Palliatifs, société savante et militante a pour objet de faire connaitre et développer les soins palliatifs et l’accompagnement. Elle s’est toujours impliquée dans les débats législatifs concernant la fin de vie.
Face à la très forte pression politique pour que ce sujet soit remis dans l’agenda parlementaire d’ici la fin de l’année, la SFAP a lancé une consultation nationale auprès de l’ensemble des acteurs en soins palliatifs. L’objectif est non seulement d’anticiper de possibles
changements législatifs, mais aussi de travailler sur le développement des soins palliatifs, avec l’ouverture d’un nouveau Plan pour les soins palliatifs. Les participants ces réunions-débats en petits groupes sont invités à échanger sur les questions suivantes :
1- Y a-t-il actuellement des situations de maladie, de handicap ou de fin de vie, dans lesquelles je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas quoi répondre ou qui me mettent en difficulté ?
2- Quelles sont les raisons qui peuvent expliquer la pression sociétale pour obtenir une aide active mourir et quelles pourraient être les meilleures façons d’y répondre ?
3- Quelle position la SFAP doit-elle prendre dans ce débat de société ? (Se retirer du débat ? s’opposer à toute légalisation d’une aide active à mourir ? participer pour trouver un compromis ? soutenir la légalisation d’une aide active à mourir ? …)
Le 21 juillet, une trentaine de soignants, personnels, agents administratifs et bénévoles ont participé à des réunions-débats pour apporter leur contribution à cette réflexion collective. Une seconde session sera proposée le 28 juillet.